L’exportation de légumes bretons vers l’Angleterre est attestée depuis le XIVe siècle.
Mais la légende fixe à 1828 le départ de l’aventure des « Johnnies ».
Cette année-là, Henri Ollivier, agriculteur de Roscoff, décide de charger ses oignons sur une gabarre pour aller les vendre en Angleterre.
L’oignon rosé de Roscoff, doux et parfumé, séduit les ménagères britanniques : c’est un succès !
Henri Ollivier fera de nombreux émules, et c’est alors toute une économie qui s’organise.
Les oignons sont semés à l'automne puis repiqués dès le début du printemps pour être récoltés en juillet et chargés vers le Royaume Uni, où les agriculteurs vont se faire vendeurs tout au long de l’hiver.
Arrivés en Angleterre, au Pays de Galles ou en Écosse, ils louent un entrepôt ou une grange où ils stockent leurs oignons ; ils y préparent des tresses qu’ils vont vendre au porte-à-porte.
kemper le confluent entre le passé des vieux quartiers si bien sauvegardés et le futur avec les nouveaux aménagements humains comme le nouveau quartier de la providence.
Les premières usines de conditionnement de sardines apparaissent
en Bretagne dans les années 1850.
À la fin de ce siècle, les anciennes presses à sardines ont entièrement disparu, en faveur d’une trentaine de conserveries à Concarneau, d’une cinquantaine à Douarnenez et d’autres disséminées le long de la côte sud. Ces usines sont
familièrement appelées « friteries ».
En effet, après un rapide saumurage, les sardines sont éviscérées et étêtées à la main.
Ainsi préparées, elles sont disposées sur des grilles avant d’être plongées dans une grande friture pendant quelques minutes.
Égouttées et séchées, elles sont enfin prêtes à être emboîtées. Les queues et les têtes sont coupées pour être égalisées.
Elles sont ensuite rangées « au blanc » pour que leur ventre soit sur le dessus ou « au bleu » pour que leur dos soit visible la boîte ouverte.
L’huile et les épices sont ensuite ajoutées avant que le soudeur ne referme la boîte. Les boîtes ainsi remplies sont alors chauffées à la vapeur en autoclave pour les stériliser.
L’ensemble de ce travail saisonnier (mis à part la soudure des boîtes) est réalisé à l’usine par des femmes qui viennent de toute la région.
Mêmes les brodeuses viennent chercher à la friterie un complément de revenus.
Déchargement de sardines
Pêcheurs de Douarnenez (Finistère), vers 1911
Commentaires
Bonsoir, Je viens de découvrir et j' ai commencé à lire vote blog très complet, Moult Bravos pour les photographies, la documentation. Il est dans mes favoris et me promet des bonnes heures éducatives et récréatives.
kikou ma douce
tres belles photos
gros bisous